Fixer des règles et normes à l’échelle mondiale constitue une étape cruciale pour promouvoir l’inclusion numérique des femmes, et donc leur autonomisation. Dans son dernier rapport annuel 2014 – 2015, l’Organisation des Nations Unies fait part des états des lieux et partage ses bonnes pratiques afin d’orienter les gouvernements vers une meilleure prise en compte de la dimension genre dans toutes les questions fondamentales pour le progrès de l’humanité.
En voici quelques-unes des plus pertinentes:
« Connect a School, Connect a Community»
Le projet « Connecter une école, Connecter une communauté » est un partenariat public‑privé lancé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans le but de promouvoir la connectivité Internet large bande dans les écoles des pays en développement du monde entier. Une fois connectées, les écoles serviront de centres communautaires TIC pour les catégories défavorisées et vulnérables, entre autres, les femmes et les jeunes filles.
L’objectif est de favoriser l’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC) les plus récentes. Ces centres seront un tremplin pour booster le développement socio‑économique des communautés en dispensant, à travers les TIC, des formations facilitant la vie quotidienne (alphabétisation et initiation au calcul et aux TIC), et qui contribueront à développer les compétences spécialisées en matière de commerce et de TIC.
«Microsoft Digital Literacy »
Destiné à aider les utilisatrices à intégrer une compréhension fondamentale des ordinateurs, le programme vise à développer les compétences nécessaires pour apprendre l’informatique en toute confiance.
Ces cours permettent aux femmes d’acquérir les aptitudes essentielles pour entreprendre en confiance, être plus productives et au foyer, et au travail, et faire de la technologie un allié faisant partie intégrante de leur quotidien.
Ce programme génère de nouvelles opportunités sociales et économiques pour ses bénéficiaires, leurs familles ainsi que leurs communautés.
«UNESCO’s Global Partnership for Girls’ Education»
Lancée en 2011 par la Directrice Générale de l’UNESCO Irina Bokova, le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, et l’ancien Secrétaire d’Etat américain Hillary Clinton, l’initiative cible les maillons les plus faibles de l’éducation à savoir l’enseignement secondaire et les actions d’alphabétisation.
Ce partenariat a pu réunir plusieurs gouvernements, des pionniers du secteur privé ainsi que des ONG autour d’une cause commune : assurer l’éducation et la formation des femmes issues des zones rurales et quartiers urbains défavorisés d’Afrique et d’Asie.
Au cours des deux prochaines années, l’UNESCO cherchera encore à accroître le nombre et la diversité de se
s partenaires pour l’éducation des femmes et jeunes filles; étendre la couverture géographique de ses activités; augmenter la quantité de ressources investies; promouvoir des approches novatrices et encourager les coopérations Nord-Sud-Sud et Sud-Sud.